Depuis le Xe siècle, l'île de Noirmoutier a connu plusieurs attaques, comme dans le reste du royaume.
La peur des Normands a incité les seigneurs à faire élever de véritables lieux de défense.
En 1901, la ville acquiert le château pour le préserver. Prison pendant la Première Guerre mondiale il devient ensuite musée.
Avant d'édifier un donjon en pierre, l'île assurait sa défense grâce à un castrum en bois. Aucun vestige archéologique ne permet de situer cette construction primitive. Le donjon révèle des caractéristiques des donjons à contrefort de l'ouest de la France : plan massif et carré, mur de refend, contreforts hémicylindriques.
Au sommet du donjon, toute l'étendue de l'île : depuis le pont au sud jusqu'au nord de l'île qui se termine par la pointe de l'Herbaudière.
Cette vue panoramique rappelle la fonction de tour de guet.
Des selfieuses anonymes
L'histoire du château est marquée par de nombreuses invasions. L'attaque des Hollandais en 1674 a laissé des marques durables avec la destruction des tours sud.
Pendant les guerres de Vendée, le château sert de prison et voit se dérouler les événements tragiques de janvier 1794 avec de nombreuses exécutions dont celle du
général vendéen Maurice d'Elbée sur la place d'Armes.
Sa maison transformée en hôtel
Début de la jetée Jacobsen
D'un coté le cimetière de bateaux ( en haut à gauche ) et de l'autre la réserve naturelle de Müllenbourg
avec reprise d'activités des marais salants .
MM